Apprendre le français,

Améliore ton français avec cette aventure inspirante !

Une année pour tout changer

Bonjour, je m’appelle Sarah et j’ai 19 ans.
Cette année,
j’ai été acceptée à l’université de Paris pour étudier le journalisme.
C’est un grand changement pour moi,
car j’ai toujours vécu dans une petite ville du sud de la France,
et maintenant, je vais devoir apprendre à vivre seule,
loin de ma famille.
Aujourd’hui, c’est un jour très spécial :
c’est mon premier jour dans ma nouvelle ville.
Après des semaines de préparation,
de valises faites et refaites, je suis enfin là.
Il est 6h30 quand mon réveil sonne.
Je l’éteins et je reste quelques secondes allongée.
J’ai du mal à réaliser
que je vais vraiment commencer une nouvelle vie aujourd’hui.
Mais pas question de rester au lit trop longtemps !
Je me lève,
je prends une douche et j’enfile une tenue confortable.
Dans la cuisine, ma mère m’attend
avec un café et un croissant.
Prête pour cette grande aventure ?
me demande-t-elle avec un sourire.
— Oui… enfin, je crois ! J’ai un peu peur.
— C’est normal, mais tu vas t’en sortir.
Après le petit-déjeuner,
mes parents m’aident à mettre mes valises dans la voiture.
Mon père démarre, direction la gare.
Le voyage en train dure trois heures.
Je regarde le paysage défiler par la fenêtre,
le cœur serré entre l’excitation
et la nostalgie de quitter ma maison.
Quand j’arrive à Paris, tout me semble immense.
Les immeubles, les rues, les gens pressés…
rien à voir avec ma petite ville natale !
Je prends un taxi pour aller jusqu’à
ma nouvelle résidence étudiante.

Une fois arrivée, je récupère les clés de ma chambre.
C’est un petit studio,
mais il est lumineux et bien situé.
Je pose mes valises et je souffle un bon coup.
Ça y est, je suis chez moi.
Mais pas le temps de traîner !
Mon premier défi de la journée :
trouver mon université.
Je prends mon téléphone et je cherche l’itinéraire.
Je décide d’y aller à pied pour découvrir un peu la ville.
Les rues de Paris sont fascinantes.
Je passe devant des cafés, des boulangeries,
et je sens l’odeur du pain chaud.
Il y a des artistes qui jouent de la musique sur le trottoir,
des touristes qui prennent des photos…
Je suis émerveillée, mais aussi un peu perdue.
Après 20 minutes de marche,
j’arrive enfin devant mon université.
C’est un grand bâtiment ancien
avec des escaliers en pierre
et une énorme porte en bois.
J’entre et je regarde autour de moi.
Il y a plein d’étudiants qui discutent,
rient, ou cherchent leur salle, tout comme moi.
— Salut ! Tu es nouvelle aussi ?
me demande une fille à côté de moi.
— Oui, je m’appelle Sarah, je viens du sud.
— Moi c’est Emma, enchantée !
On commence à discuter
et elle m’explique qu’elle aussi a peur
de ne pas s’adapter.
Ça me rassure de voir que je ne suis pas seule !
À midi, on décide d’aller manger ensemble à la cafétéria.
On rencontre d’autres étudiants
et on parle de nos attentes pour cette année.
L’après-midi,
je me promène un peu avant de rentrer chez moi.
Je fais quelques courses dans un supermarché
du quartier et je découvre un joli parc
où des enfants jouent et des gens lisent sur des bancs.
Le soir, je suis épuisée, mais heureuse.
Cette première journée m’a prouvé
que même si tout est nouveau et impressionnant,
je peux y arriver.
Avant de me coucher,
j’appelle ma mère.
— Alors, comment s’est passée ta journée ?
— C’était incroyable !
J’ai rencontré des gens sympas
et Paris est magnifique.
— Je suis fière de toi, ma chérie.
Je souris.
Ce n’est que le début,
mais je sens que cette aventure va être inoubliable.
Le matin,
je prends vite l’habitude
de me lever tôt pour arriver à l’université à temps.
J’apprends aussi à maîtriser le métro,
même si au début, c’est une catastrophe.
Un jour, je me trompe de ligne
et me retrouve complètement
à l’opposé de là où je devais aller.
J’en ris maintenant, mais sur le moment,
j’ai paniqué !
Heureusement, un monsieur m’a aidée à retrouver mon chemin.
En cours,
tout est passionnant mais aussi plus difficile
que ce que j’imaginais.
Les professeurs nous demandent beaucoup d’autonomie
et il faut s’adapter rapidement au rythme universitaire.
Parfois, je doute de mes capacités.
Est-ce que j’ai vraiment ma place ici ?
Est-ce que je vais réussir ?
Mais je ne suis pas seule.
Emma et moi devenons rapidement amies
et on forme un petit groupe avec d’autres étudiants.
On révise ensemble, on se motive,
et surtout, on explore la ville dès qu’on a du temps libre.
Un soir, après une longue journée de cours,
Emma me propose d’aller voir la Tour Eiffel illuminée.
On prend le métro et on marche jusqu’au Champ de Mars.
Quand la tour commence à scintiller,
c’est magique.
Je n’arrive pas à croire que je vis ici maintenant.
On découvre aussi plein de bonnes adresses :
une boulangerie qui fait des pains au chocolat incroyables,
un petit café cosy où on aime réviser,
et même un parc secret où il n’y a presque pas de touristes.
Mais tout n’est pas toujours parfait.
Un soir, après une journée particulièrement difficile,
la solitude me pèse.
Mes parents me manquent, ma maison me manque.
Je me demande si j’ai fait le bon choix en venant ici.
Je décide d’appeler ma mère.
Elle m’écoute,
me rassure et me rappelle
pourquoi j’ai choisi cette ville, ces études, cette aventure.
Après l’appel, je me sens mieux.
Quelques semaines passent,
et peu à peu, je prends confiance en moi.
Je participe plus en cours,
j’ose poser des questions aux professeurs,
et même si c’est toujours un défi,
je me sens à ma place.
Un jour, une professeure nous propose
un projet de reportage en groupe.
C’est l’occasion parfaite de mettre en pratique ce que j’apprends.
Avec mon équipe,
on décide de réaliser un reportage sur les librairies indépendantes de Paris.
On passe des journées entières à interviewer des propriétaires passionnés,
à filmer les rayons remplis de livres anciens…
Je me rends compte que c’est exactement
ce que j’aime faire.
À la fin du projet,
notre prof nous félicite
et je ressens une fierté immense.
C’est à ce moment-là
que je sais que j’ai fait le bon choix.
Quelques mois plus tard,
Paris n’est plus une ville étrangère pour moi.
C’est devenu mon chez-moi.
J’ai trouvé mon rythme, mes repères, mes amis.
J’ai appris à affronter mes peurs et à me faire confiance.
Un soir,
alors que je marche le long de la Seine avec Emma,
je repense à mon premier jour ici.
J’étais terrifiée, perdue.
Aujourd’hui, je me sens libre et épanouie.
— Tu te souviens de ton arrivée à Paris ?
me demande Emma.
— Oh oui,
je croyais que j’allais me perdre à chaque coin de rue !
— Et regarde-toi maintenant… une vraie Parisienne !
Je souris.
Ce n’est que le début de l’aventure,
mais une chose est sûre :
cette ville a changé ma vie.
L’hiver approche, et malgré la fraîcheur,
la ville reste aussi belle que jamais.
Noël à Paris est magique : les illuminations des Champs-Élysées, les vitrines des grands magasins,
les marchés de Noël qui sentent les marrons grillés
et le vin chaud…
Je me rends compte que j’ai vraiment adopté
cette ville,
et je commence à découvrir ses petits secrets.
Un week-end, Emma et moi décidons de visiter Montmartre. On se promène dans ses petites ruelles,
on s’arrête pour prendre un café
dans un bistrot typiquement parisien,
et on grimpe jusqu’au Sacré-Cœur pour avoir une vue imprenable sur la ville.
C’est l’un de ces moments
où je me sens tellement bien,
tellement chanceuse d’être ici.
Mais il y a aussi des moments où la fatigue se fait sentir.
Les études, la vie sociale, et l’envie de profiter de tout…
ça commence à être un peu beaucoup à gérer.
La pression est réelle.
La vie à Paris est intense,
et parfois,
je me demande si je ne suis pas allée trop vite.
Le semestre suivant, un nouveau défi se présente.
Notre prof de journalisme nous annonce que nous allons devoir écrire un article sur un sujet d’actualité pour une revue universitaire très respectée.
Pour la première fois,
je me sens vraiment sous pression.
C’est un projet sérieux, et je veux le réussir.
Je passe des heures à lire des articles,
à prendre des notes,
à chercher des sources fiables.
J’écris, je réécris, je doute.
C’est difficile, mais au fur et à mesure,
l’article prend forme.
Un vendredi après-midi,
je termine enfin mon travail et je l’envoie à la prof.
J’ai l’impression d’avoir donné tout ce que j’avais,
et je suis à la fois fière et épuisée.
Quelques jours plus tard,
je reçois un e-mail de la prof.
J’ai peur d’ouvrir le message,
mais je prends une grande inspiration et je clique.
En ouvrant le document joint,
je découvre son commentaire :

Très bon travail, Sarah .
Votre article est bien écrit, précis et pertinent.
Vous avez vraiment trouvé un angle original pour traiter ce sujet. Vous devriez envisager d’envoyer cet article à un journal local.
Je n’en crois pas mes yeux.
C’est la première fois que je reçois un tel compliment,
et il me fait tellement de bien.
Je me sens fière,
mais aussi plus sûre de mon choix d’études.
Avec l’approche de l’été, les vacances arrivent enfin.
Je décide de rester à Paris pour profiter de la ville
avant de partir en voyage avec mes parents.
C’est une autre facette de Paris que je découvre,
plus calme et plus détendue.
Les terrasses des cafés sont pleines de gens
qui profitent du soleil,
les parcs sont verdoyants et animés,
et la ville vit à un rythme plus tranquille.
Je passe beaucoup de temps à flâner,
à lire dans les jardins du Luxembourg
ou à prendre des photos des rues vides du matin.
Je me sens plus en phase avec la ville,
comme si je faisais vraiment partie de son décor.
Les mois passent,
et je continue à évoluer.
La vie n’est plus une course effrénée,
et je commence à trouver un équilibre entre mes études,
mes amis, mes passions et mes rêves.
Je fais même quelques petits jobs
à côté pour commencer à gagner un peu d’argent.
Cela me permet de vivre plus indépendamment
et de découvrir un autre aspect de la vie parisienne.
Un jour, alors que je suis en train de travailler dans un café avec Emma, je me rends compte de combien j’ai changé depuis mon arrivée ici.
Paris, avec ses hauts et ses bas,
m’a appris à me connaître, à m’adapter et à me dépasser.
Je regarde Emma et je lui souris.
— Tu sais, je ne pensais jamais qu’un jour je dirais ça,
mais Paris est vraiment devenue ma ville.
Elle rigole.
— C’est parce que tu as enfin arrêté de chercher ton
chez-toi ailleurs.
Tu l’as trouvé ici.
Je hoche la tête. C’est vrai.
Et même si l’aventure n’est pas toujours facile,
je sais qu’à chaque difficulté,
je me rapproche un peu plus de la personne que je veux devenir.
Avec un sourire, je me dis :
« L’avenir est ici, à Paris. Et il n’a jamais été aussi lumineux. »
L’été touche à sa fin, mais je suis loin de l’idée que mes aventures parisiennes sont terminées.
Un matin, alors que je suis en train de marcher vers l’université,
un message inattendu apparaît sur mon téléphone.
C’est un e-mail d’un célèbre magazine
de mode parisien dans lequel j’avais postulé
pour un stage quelques mois plus tôt.
J’ouvre l’e-mail, mon cœur bat plus fort, et je lis :
« Bonjour Sarah, nous avons bien pris en compte votre candidature pour le stage. Après un examen attentif de votre portfolio et de vos travaux, nous serions ravis de vous accueillir au sein de notre équipe en tant que stagiaire. Félicitations ! »
Je reste figée. Un stage dans un magazine aussi prestigieux ? C’est un rêve devenu réalité.
J’ai toujours aimé la mode,
mais l’idée de travailler dans un domaine aussi dynamique
et créatif semblait tellement lointaine.
Et voilà que ça m’arrive.
Mes premiers jours au magazine sont un tourbillon d’émotions.
L’équipe est jeune, dynamique,
mais aussi incroyablement professionnelle.
Le bureau est chic, moderne, avec des murs couverts de photos de campagnes iconiques, et une énergie créative palpable.
Mon rôle ? Aider à la préparation des éditoriaux,
participer aux séances photo,
gérer les contacts avec les stylistes et photographes,
et bien sûr, apprendre les ficelles du métier.
Je suis là pour observer,
pour apprendre, mais aussi pour participer.
Le premier shooting auquel je participe est un véritable choc culturel. La rapidité, l’exigence,
l’attention aux détails,
tout est amplifié ici.
Je dois faire preuve de réactivité et d’organisation.
Je prends des notes,
je pose des questions,
j’essaie de ne rien laisser au hasard.
Au fur et à mesure des jours,
je commence à comprendre les mécanismes de cette industrie.
Cependant, cette expérience n’est pas sans défis.
Très vite, je réalise que jongler entre mon stage, mes études et mes moments de détente devient un véritable casse-tête. Les journées au bureau sont longues, les tâches exigeantes, et mes soirées se transforment en marathons de révisions.
La fatigue s’accumule, et un soir,
alors que je rentre exténuée,
je me demande si je suis réellement faite pour cette vie.
Mais abandonner n’a jamais été une option.
Je décide alors de revoir mon organisation.
Je mets en place un emploi du temps strict, j’apprends à prioriser mes tâches et, surtout, je m’accorde des moments de pause essentiels.
Je me surprends à aimer ce rythme effréné.
L’excitation de voir mon travail prendre vie dans un magazine reconnu me pousse à donner le meilleur de moi-même.
Les semaines passent et le stage touche à sa fin.
L’expérience a été intense, formatrice et révélatrice.
Je repars avec des contacts précieux, des souvenirs inoubliables et surtout,

une conviction profonde :
la mode est plus qu’une passion pour moi,
c’est une vocation.
Lorsque je reçois une nouvelle offre de collaboration
pour un autre projet dans le magazine,
je n’hésite pas une seconde.
Ce n’était que le début d’une grande aventure.

Teste ta compréhension !

Quiz facile pour améliorer ton français !

1. Pourquoi Sarah va-t-elle à Paris ?

2.Quel âge a Sarah ?

3. Comment Sarah arrive-t-elle à Paris ?

4.Qui est la première amie de Sarah à l’université ?

5. Quel moyen de transport Sarah trouve-t-elle difficile au début ?

6. Quel projet Sarah réalise-t-elle en cours ?

7. Que fait Sarah quand elle se sent seule ?

8. Quel monument Sarah visite-t-elle avec Emma ?

9. Où Sarah fait-elle un stage ?

10. À la fin de l’histoire, comment Sarah se sent-elle à Paris ?

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